Document d'archives : 1645-1652

Contenu :

Description détaillée
— Le premier feuillet manque.
— Le Conseil du roi a rendu un jugement conforme aux intérêts de la communauté dans l'affaire relative aux droits de justice à Mouzieys revendiqués par mademoiselle de Ciron (17 octobre 1645. Voy. BB. 49).
—Le consulat doit fournir 351 livres, 14 sous, 2 deniers pour les frais d'étapes : remplacement des conseillers sortants de la ville ; les conseillers forains sont prorogés dans leurs fonctions jusqu'au dimanche après la saint Barthélemy de l'année suivante (5 novembre).
— La part d'impositions du consulat est égale à 16 879 livres, 11 deniers (10 mai 1646).
— Les habitants de Campes " et autres " réclament leurs cadastres et " reffusent contribuer aux mesmes impositions qu'ils avoient de tout temps accoustumé " (13).
— En vertu d'un arrêt du Conseil du roi du 14 mars de cette année, tous les acquéreurs des droits domaniaux doivent payer un sixième du prix d'acquisition en sus ; le consulat est taxé pour un taillon à la somme de 531 livres, 7 sous, 7 deniers (1er juillet).
— Le conseil propose de choisir des arbitres pour terminer le procès contre les Trinitaires, au sujet de la chapelle de l'hôpital (10. Voy. BB. 49).
—Election des consuls (26 août).
— Nomination d'un syndic des pauvres pour trois ans (2 septembre).
— Renouvellement des conseillers sortants (9).
— Les vendanges se feront à partir du 1er octobre chez les forains et du 4 chz les habitants de la ville (21).
— Des prisonniers Espagnols doivent arriver ce soir même et être ensuite escortés ailleurs (31 octobre).
— Une partie du régiment de La Vrangelié doit séjourner à Cordes (17 novembre).
— Députation auprès de l'évêque d'Albi " pour le féliciter de son arrivée de la cour (16 décembre).
— On sollicitera un délai pour le payement de 1 400 livres d'augmentation du prix du domaine (13 janvier 1647).
— Un consul et trois autres habitants se rendront à Milhars où le marquis de Cessac leur offre de les réconcilier avec les forains qui seront aussi représentés par quatre personnes ; " plusieurs mezures ou escandils de vin et d'huile " seront faits et déposés aux archives de la maison commune (6 février).
— Des bêtes de labour ont été saisies, faute de payement de 1 400 livres dues pour l'acquisition du domaine (17).
— Des députés iront saluer M. d'Aubijoux nommé lieutenant-général pour le roi en Languedoc et M. de Bioule, lieutenant du gouverneur de cette province (28).
— Députation analogue auprès du comte d'Aubijoux qui se trouve à Montpellier où les Etats doivent s'assembler le 1er avril : on tâchera d'obtenir que l'étape soit fixée ailleurs qu'à Cordes (27 mars).
— Le régiment de M. d'Harcourt sera logé dans la ville et les trois compagnies de M. de Ternes aux Cabannes (5 avril).
— A l'occasion de ce dernier logement, un consul qui y présidait a été injurié et l'un de ses assesseurs grièvement blessé par les habitants " tant hommes que femmes " (6).
— Le domaine utile sera arrenté " au temps qu'il se doibt arrenter qui est à Saint-Jean ", pour éteindre diverses dettes ; on refuse aux estapiers une avance de fonds (22).
— Un consul est envoyé à Montpellier où siègent les Etats pour faire supprimer l'étape établie à Cordes depuis cinq ans, pour obtenir la restitution du bétail saisi faute d'avoir satisfait au " sixième denier du domaine " (29).
— Le sieur Druillet, juge d'Albigeois, a fait assigner les consuls devant le Conseil du roi afin d'exercer la justice dans le consulat malgré l'acquisition des droits domaniaux faite par la communauté et le remboursement du prix de l'office de lieutenant principal (12 mai).
— La Cour des Aides de Montpellier avait rendu un arrêt en 1641 pour obliger les jurats du consulat de rendre compte des impositions ordonnées par eux depuis trente ans ; on demandera de nouvelles provisions pour faire exécuter cet arrêt ; les consuls assistés de plusieurs habitants s'informeront des usurpations des biens communaux (26).
— Les Etats ayant décidé la restitution des sommes versées pour le don de joyeux avènement, on réclamera les 700 et quelques livres payées par cordes l'année précédente (13 juin).
— Le régent des écoles sera prorogé dans ses fonctions s'il le désire ; le domaine utile sera affermé à raison de 350 livres exigibles immédiatement, s'il ne se produit aucune offre préférable ; les gens du Formiguié sont autorisés à rentrer dans leurs maisons affectées aux gens de guerre, attendu que les Etats ont supprimé, diton, l'étape de Cordes et les détériorations de ces logis seront évaluées (23).
— Le lieu d'étape a été fixé à Itzac, mais les ordres de route sont rédigés pour Itzac et pour Cordes ; les localités de Souel, Le Ségur et autres prétendent devoir être représentées à l'Assiette et " prendre leur tariffe de la diocèse " (10 juillet).
— Lacune
— M. Breteuil Le Tonnellier, intendant de justice en Languedoc, doit passer à Cordes, en se rendant d'Albi à Toulouse (19 septembre).
— Le consulat est imposé pour 20 533 livres, 19 sous, 6 deniers ; les habitants des Cabannes ont été exemptés du logement des gens de guerre par le comte d'Aubijoux (28 juillet).
— Un arrêt du conseil du roi du 4 juillet oblige par provision les forains à contribuer aux deniers municipaux (7 août).
— Election des consuls (en blanc 25).
— Appel de l'un des consuls contre l'élection ; les maisons du Formiguié seront réparées (1er septembre).
— Le blé et les meubles saisis aux forains seront vendus aux enchères pour pourvoir aux frais du procès que la communauté soutient contre eux (4).
— Remplacement des conseillers sortants et nomination d'un syndic pour trois ans (8).
— L'église Saint-Michel sera réparée à l'aide des legs faits en sa faveur et, subsidiairement aux dépends de la ville (20 octobre).
— Les visiteurs des chemins sont invités à s'en retourner sans procéder à l'inspection qui sera faite par les consuls ou jurats des diverses localités ; réception d'un régent des écoles " examiné à l'ouverture des libres " (30).
— Les lieux de Virac, Noailles, La Tessonnarié et autres veulent se séparer du consulat et le greffier de l'Assiette a résolu de leur adresser des mandes particulières, quoique " les jurades et paroisses ne composent avec la ville, de tout temps immémorial, que un mesme corps " ; le consul soutiendra la validité des dernières élections consulaires devant le Parlement de Toulouse, seule juridiction compétente en dernier ressort en cette matière (14 novembre).
— Un arrêt du Conseil du roi du 20 décembre renvoie cette affaire devant le dit Parlement (8 janvier 1648).
— On recherchera dans les archives de la ville les titres d'exemption de péage à Montels pour réduire à néant les prétentions de Jeanne de Monlezun et de Tazan, veuve d'Antoine d'Hébrail, de Dalon et Montels ; nomination de deux marguillers pour l'église Saint-Michel (17).
— En vertu de l'arrêt du 20 décembre (voy. ci-dessus), le prétendu syndic de la noblesse sera assigné devant le Parlement de Toulouse afin que les dernières élections consulaires soient maintenues et que " les gentishommes soient teneus de résider dans la ville s'ils veulent prétendre à la charge consulaire " (19).
— M. de la Prune, seigneur de Cardonnac et quatre autres personnes sont envoyées auprès du comte d'Aubijoux à Carcassonne où les Etats se réuniront le 10, pour le prier de ménager une entente avec les forains ; le consul député aux dits Etats agira de façon ce que le chapitre de Sainte-Cécile d'Albi ne soit pas exempté des tailles dans le consulat ; l'un des consuls qui n'a pas encore prêté serment y sera contraint, deux des autres sont ordinairement absents, le quatrième déclare qu'il lui est impossible de remplir ces fonctions à lui seul (5 février).
— Lacune
— Les habitants de Formiguié rentreront dans leurs maisons, l'étape ayant été transportée à Montmiral (5 juillet).
— Le consulat est imposé pour 19 614 livres, 19 sous (16).
— Les consuls désignent les auditeurs des comptes de leurs prédécesseurs, dont un pour la noblesse, deux pour la ville, un pour les jurades et un pour les paroisses (21).
— Les consuls ont été obligé de faire ouvrir par un serrurier le grenier des pauvres, le syndic de ceux-ci refusant de payer au chirurgien chargé de soigner les pauvres de l'hôpital quatre setiers de blé représentant ses gages d'un an (2 août).
— Le conseil prend fait et cause pour Bernard Pradal, marchand, qui a été maltraité à la foire de Cahuzac par plusieurs nobles, lesquels " disoient en l'exédent : Voici le chapperon de l'année passée…le tout en haine de ce que le sieur de Roul père de feust pas receu consul ", affaire en instance devant le Parlement de Toulouse (18).
— M. de Druillet, juge d'Albigeois, a obtenu de cette cour une sentence lui conférant le droit d'exercer à Cordes la justice civile, comme son prédécesseur feu de Combettes et nonobstant l'acquisition du domaine ; on obéira à l'arrêt et, " afin de régler mieux toutes choses ", on transigera avec le sieur de Druillet pour mettre fin au procès pendant devant le Conseil du roi (29).
— Election des consuls en présence du juge d'Albigeois ; l'un d'eux invoquait son âge " de plus de septante ans " pour n'être pas nommé ; l'excuse est rejetée et les autres élus prêtent serment " sur les saints évangiles du Libre ferrat " (30).
— Le conseil désapprouve un projet d'arbitrage dans l'affaire avec les forains rédigé à Milhars (3 septembre).
— Les forains acceptent une autre rédaction (9).
— Les consuls sont autorisés à faire les dépenses nécessaires pour les offices divers et processions du grand jubilé (15).
— Ils emprunteront 600 livres pour pourvoir aux frais de la transaction avec les forains (28).
— Deux conseillers au Parlement seront priés de servir d'arbitre (19 octobre).
— Une brigade du régiment du duc d'Anjou est venue loger à Cordes, refusant d'aller à Montmiral où l'étape a été établie ; on lui fournira néanmoins des vivres " attendeu l'heure tarde " (28).
— Le Conseil du roi, par arrêt du 14 octobre, a nommé le sieur Jean Issaly, avocat, lieutenant au siège de Cordes, à la condition qu'il verse la somme de 3 284 livres au trésor royal qui les remboursera aux consuls ; le conseil redoute de ne pas toucher ces fonds " comme il arrive tous les jours en semblable nature d'affaires " ; d'autre part, on prétend que le chevalier de Rivières " a obtenu don dudit office de lieutenant pour en disposer à sa volonté et sans en faire aucun remboursement " ; on décide de n'exiger de Jean Issaly qu'une somme inférieure à celle de 3 284 livres qui a été employée à l'acquisition de la lieutenance, pourvu qu'il reconnaisse les droits des consuls en matière criminelle et leur préséance, selon une transaction de 1624 (8 novembre).
— On fera un présent de truffes au comte d'Aubijoux ; deux députés se rendront à Milhars pour essayer de s'entendre avec les forains qui ont fait saisir les biens de deux personnes de Cordes afin de toucher les dépends qu'un jugement leur avait accordés ; trois autres habitants s'occuperont de la vérification des ruisseaux et chemins et adresseront les procès-verbaux à la Table de marbre de Toulouse (5 décembre).
— Les consuls obligeront les forains non syndiqués à contribuer aux deniers municipaux (16).
— Le sieur Issaly pourvu de l'office de lieutenant fera à Paris les démarches nécessaires pour que la somme consignée par lui entre les mains du trésorier des parties casuelles soit délivrée à la communauté, celle-ci lui promettant une indemnité ou rabais de 500 livres (28).
— Les consuls sont autorisés à instituer deux porteurs ordinaires qui partiront tous les lundi, l'un de Toulouse, l'autre de Cordes et remettront les lettres et paquets au greffier de la communauté qui en copiera les adresses, afin que rien ne s'égare ; les dits porteurs auront droit à " quinze deniers pour chaque letre missive seulement et pour les pacquets le double et ainsy à proportion suivant la grandeur desdits pacquets, qu'ils se feront payer à ceux qui prendront lesdites letres " ; on réparera les murailles de la ville (après le 7 et avant le 20 janvier 1649).
— Attendu que le vicomte de Cessac a exercé toutes sortes de violences dans l'étendue du consulat, depuis deux ans, et qu'il a " imprimé une telle terreur, que les consuls ne peuvent treuver ny huissier, ny sergent qui vullent exercer contre luy aucung acte de justice ", les habitants les plus riches " prendront chez eux un homme, pendant le temps qu'il sera jugé nécessaire pour escorter les huissiers et sergens ", cela aux frais de la communauté qui les remboursera (29).
— Le juge d'Albigeois demande qu'on envoie le lendemain un des consuls à Gaillac pour délibérer des " affaires importantes du diocèze " (8 mars).
— Cette assemblée n'a pris aucune décision, à cause de l'absence des représentants de Lisle et de Rabastens ; le député de Cordes retournera à Gaillac pour conférer avec celui d'Albi et recevra, comme pour la fois précédente, un indemnité de trois livres par jour, non compris les frais de louage d'un cheval (10).
— Il écrit que la réunion qui aura lieu aura pour objet de nommer un député aux Etats et que Rabastens prétend contester à Cordes son tour ; le conseil décide de le rappeler (12).
— Le sieur Duran, prêtre, réclame le prix d'un patus situé à Fontournié et cédé par son père à la communauté, avant l'année 1600, pour la défense de la ville (10 avril).
— On fera réparer les murailles et boulevards qui sont " fort ruynées " (11).
— Une gratification de 300 livres est accordée au sieur Guison qui s'est occupé des affaires communales depuis 1646, en outre des 786 livres qui lui sont dues pour ses vacations à Paris ; le prédicateur qui pourra venir prêcher pendant l'octave de mai au Saint-Crucifix, " comme il a esté toujours faict depuis l'an 1631 ", recevra 12 livres (13).
— Le comte d'Aubijoux a envoyé l'ordre de loger deux compagnies du régiment de Saint-Aunès, composées de 30 cavaliers chacune ; le chevalier de La Prune et un autre habitant se rendront à Montpellier pour supplier le comte de faire déloger ces troupes (19).
— Les consuls ont traité avec les capitaines pour la somme de 180 livres par jour ; on empruntera, à cet effet, 1 500 livres (21).
— La rue de Notre-Dame " qui est de la grande rue publique " sera repavée (24).
— Nouveau traité des consuls avec les capitaines des compagnies de Saint-Annès, à raison de 160 livres par jour (1er mai).
— M. de Cessac et autres personnes en procès avec la communauté ont réuni des gens armés à Milhars et se proposent de venir faire exécuter de prétendus jugements en leur faveur : les consuls feront garder les portes de la ville (10 juin).
— Deux députés sont envoyés à Milhars pour essayer de mettre fin au procès contre les forains pendant devant le Conseil du roi ; ils réclameront le bétail saisi aux habitants de Cordes (14).
— Lacune.
— Détail des violences exercées par le vicomte de Cessac qui, le 16 de ce mois " a faict escheler (escalader) avant jour les murallies de (ladite) ville et faict assassinr plusieurs habitans par ses domestiques et autres soldats armés d'armes à feu " ; un conseiller du parlement est venu faire une enquête ; la somme de 3 000 livres sera consacrée aux poursuites : les forains refusent de contribuer aux deniers municipaux, jusqu'à la fin de leur procès avec la communauté (1er juillet).
— Députation de deux habitants aux Etats de Montpellier pour obtenir le règlement des frais occasionnés par le séjour des compagnies de Saint-Aunès, au mois d'avril et mai (7).
— Election des consuls (29 août).
— Le député de Rabastens aux Etats sera prié d'émettre le vœu que le syndicat du diocèse soit rétabli " pour estre ladite charge à l'advenir exercée par les dites villes de Gaillac, Cordes et Rabastens, à leur tour et par ordre suivant l'anciene coustume " ; nomination d'auditeurs des comptes consulaires des années 1646-1647 et suivantes ; les consuls désignent cinq auditeurs, dont l'un représentant la noblesse, deux la ville, un les jurades et le dernier les paroisses ; les comptables en cause en choisissent deux autres ; on empruntera aux Frères Prêcheurs d'Albi, au denier seize, les fonds que nécessitent " divers affères urgentes " (30).
— Remplacement des conseillers sortants ; le prêtre François Durand ayant obtenu du sénéchal une sentence en sa faveur " au sujet du " patus cédé par son père à la communauté au lieu de Fontorniès, pour fère la batisse de la murallie de Viguery ", transigera pour la somme de 200 livres (12 septembre).
— Le syndic des Frères prêcheurs de Castres offre de prêter de l'argent aux consuls (18).
— Démarches auprès des Etats pour faire supprimer l'étape qui " a esté en la présente ville pendant six ou sept ans et de nouveau y a esté establie par délibération des Estats " (3 octobre).
— Lacune.
— Les second et troisième consuls, en tant qu'exécuteurs testamentaires de feu Jean Daires, feront distribuer 150 livres aux pauvres qui sont très nombreux cette année (31 décembre).
— Un compagnie de gendarmes du duc de Vendôme doit arriver dans la journée ; on la logera chez les hôteliers (5 janvier 1650).
—Un des consuls se rendra à Gaillac, selon l'invitation du juge d'Albigeois, pour conférer sur les mesures à prendre en vue du rétablissement du syndicat diocésain ; on assure que le viguier d'Albi y consent, " à condition qu'on ne pourroit opiner à ce qui regarde l'intérest du sindicq de la Viguerie dudit Alby " (13).
— Nominations de sept répartiteurs (assséeurs) dont l'un représentant la noblesse, quatre la ville, un les jurades et un autre les paroisses afin de dresser l'état d'imposition ordinaire de 35 031 livres, 19 sous, 9 deniers, pour les années 1649 et 1650 (23).
— Le consulat devra fournir aussi un taillon de 1 284 livres, 15 sous, 8 deniers ; le domaine utile de la ville sera engagé ; trois étapiers ont convenu avec les commissaires du diocèse, par acte du 18 de ce mois, de payer à chaque habitant logeant un cavalier 38 sous et 48 pour un gendarme (30).
— Les consuls sont déchargés des deniers municipaux qu'ils ne pourront pas faire percevoir à cause du procès pendant contre les forains (10 février).
— M. de Caulet, juge-mage de Toulouse, qui a prêté à la communauté 5 500 livres pour l'acquisition du domaine en réclame les intérêts : on lui abandonnera les revenus de l'afferme dudit domaine ; ceux du poids, du courtage et de la place seront cédés à un autre créancier (24).
— Confirmation d'une délibération du 8 novembre 1648 relative à l'office de lieutenant au siège de Cordes (13 mars).
— Les héritiers de Jacques Loubers veulent être payés des intérêts de 8 000 livres empruntés pour la communauté à M. de La Prune ; le Conseil du roi a rendu un arrêt, le 9 de ce mois, contre les forains ; " leur prochaine cheute " (30 avril).
— La charge de syndic des pauvres est vacante depuis le mois de septembre précédent ; les consuls l'exerceront encore provisoirement ; le pays est menacé de " troubles " (23 mai).
— Bail des écoles à un prêtre de Rieupeyrous qui touchera 200 livres et aura un second régent (4 juin).
— Lacune.
— " Les dames religieuses de Sainte-Ursule de Villefranche de Rouergue désirant faire édiffier un monastère de leur ordre, demandent la préfférance sur toutes autres pour ce regard dans ceste ville " par leur lettre du 19 de ce mois : le conseil regrette de ne pouvoir concéder gratuitement aucun terrain (.. août).
— Election des consuls (28).
— Nomination d'auditeurs des comptes consulaires et de ceux du syndic des pauvres ; pour ces derniers, les auditeurs sont au nombre de deux, choisis l'un par le conseil, l'autre par le syndic (29).
— Nomination de quatre auditeurs des comptes du syndic de la communauté, dont deux par le comptable (2 septembre).
— Remplacement des conseillers sortants, des syndics ci-dessus désignés (4).
— Le comte d'Aubijoux, lieutenant du roi en Languedoc, est de retour de la cour ; une députatin ira le saluer à Graulhet (24).
— Refus de donner procuration au syndic " diocésain d'Alby " pour représenter la ville aux Etats convoqués à Pézenas pour le 11 de ce mois, attendu que " n'a jamais été observé de faire procuration au sindic de La viguerie, mais seulement au sindicq de la juridiction qui est de tour aux Estats (13 octobre).
— Autorisation accordée aux religieuses de Sainte-Claire de Castres, " de l'ordre des mittigées, non mandiantes ", de construire à leurs frais un couvent à Cordes (17 novembre).
— Lacune.
— Les consuls sont autorisés à emprunter 350 livres pour payer le prédicateur et les régents des écoles (14 avril 1651).
— On affermera à un habitant un patus situé " à la rue des Hommetz, confrontant " avec la muraille desdits hometz " (25 mai).
— Désordres commis au Cabannes par quinze compagnies d'infanterie (1er juin).
— Le Conseil du roi a rendu un arrêt définitif, le 2 de ce mois, donnant gain de cause à l a communauté contre les forains : l'archiprêtre sera prié célébrer une messe d'actions de grâce et d'organiser une procession générale ; un feu de joie sera fait aussi à cette occasion (17).
— L'etat des impositions sera dressé conformément à l'arrêt du Parlement de Toulouse, du 29 avril précédent ; le Conseil du roi a rétabli par arrêt du 9 août 1650 le syndicat diocésain " qu'on avoit faict perdre à ceste ville, Gaillac et Rabastens " (26 juillet).
— Election des consuls en présence du juge d'Albigeois, Roch de Druillet ; il est dit que, conformément à un arrêt de règlement rendu par le Parlement de Toulouse le 4 novembre 1496, " qu'on apelle vulgairement arrest de Sarrati ", ceux des vingt-quatre conseillers qui seront présents auront seuls le droit de donner leur avis " sans qu'il soit permis aux autres habitans de la ville ny habitans forains de donner leurs suffrages ny rien dire sur le subject de la nomination et création consulaire, comme il a esté abusivement faict par le passé contre l'intention dudit arrest de règlement " (3 septembre).
— Emprunt de 400 livres pour rembourser les consuls de Gaillac d'une partie des frais occasionnés par le rétablissement du syndicat diocésain ordonné par le Cosneil du roi les 9 août 1650 et 4 août 1651 (4).
— Remplacement des conseillers sortants (10).
— Le conseil se réunira deux fois par semaine, les mercredi et vendredi ; les absents seront passibles d'une amende de 5 livres (15).
— Les forains ont appelé des deniers extraordinaires devant la Cour des Aides de Montpellier (18).
— Tout détenteur de papiers appartenant à la communauté devra les rapporter sans délai aux archives où ils seront inventoriés " dans le second invantaire général commancé " ; conformément à l'arrêt du président de Sarrati (Voir plus haut) confirmé par le Conseil du roi le 2 juin précédent, le gardien du cadastre devra déposer aux mêmes archives un extrait de tous les départements de deniers quelconques (19).
— Les gages du prédicateur sont supprimés " en considération du couvent que les R. P. Capucins font bastir journellement en ladite ville " (3 octobre).
— Un arrêt du Parlement de Toulouse du 5 de ce mois enjoint de pourvoir à la sûreté des places : on fera réparer les murailles et portes qui sont " en très mauvais estat " et les conseillers absents " en ce conseil " seront frappés d'une amende de 25 livres selon l'arrêt de M. de Sarrati (Voir plus haut 13).
— " A cause des troubles dont (nous) sommes menacés ", on organisera des patrouilles " pour ronder toute la nuict sur les murallies tant haute que basses " ; les portes du Formiguié et du Bouisset seront fermées ; chaque jour, six habitants garderont la porte Notre-Dame et autant celle de la Bouteillerie ; les pauvres employés à la réparation des murs seront payés chaque soir (14).
— L'évêque d'Albi a promis de contribuer aux frais de réparation de l'église Notre-Dame de la Vaisse (20).
— Les consuls achèteront du bois pour les corps de garde et s'entendront avec un poudrier pour avoir " de la salpettre et poudre ; les habitants rendront les armes qui appartiennent à la communauté et qui ne seront livrées désormais que contre un reçu notarié (27).
— Les habitants qui ont valet valets et chevaux devront les employer au charroi des matériaux destinés aux fortifications (8 novembre).
— Pour créer de nouvelles ressources à la communauté " chargée d'une grande quantité de debtes et affaires ", les consuls ordonneront que les " choses subjectes au pois public, et soumises à un tarif d'un " carolus pour quintal " ; ils rédigeront des statuts sur la police et établiront un droit sur chaque pourceau tué et débité en ladite ville et fauxbourgs, ensemble sur l'entrée du vin que les hostes ou revendeurs de vin achepteront des personnes qui ne seront point habitants " (15).
— Il sera dressé un devis des réparations à faire à l'église Notre-Dame (21).
— La Cour des Aides de Montpellier a permis par arrêt du 11 de ce mois d'imposer sur les forains la moitié des deniers municipaux et extraordinaires : on cessera provisoirement de faire le guêt, attendu qu'il n'y a " aucung trouble ny mouvement dans la province, que les troupes du sieur Marsin qui estoient sur la frontière de Guienne transportés à l'autre extrêmité de la province de Guiene où les troupes de Sa majesté leur tailliont de la bezouigne " (24 décembre).
— Les maisons du réduit du Formiguié seront visitées et réparées de même que " l'endroict du lieu appellé le pontil [où] la rue dite de la Jane s'est éboulée " au pooint que le passage est difficilement praticable même pour les piétons (31).
— Réception d'un mandement du sénéchal, M. de Cornusson, d'après lequel un consul doit se rendre le lendemain à Toulouse à l'occasion de " la députation à faire pour la tenue des Etats Généraux de France " (1er janvier 1652).
— Les consuls plaideront pour se faire reconnaître patrons de la chapelle occupée par les Trinitaires et léguée à la communauté par feu Jean Daires ; les dits religieux en jouissaient en vertu d'une sentence au criminel obtenue du Parlement de Toulouse contre Daires (5).
— Mention du voyage à Toulouse d'un consul " convoqué pour augmenter la députation ci-devant faicte en la ville de Gaillac de la personne d'un noble " (11).
— Les brèches des murailles, " notamment à La Bouteillerie " seront réparées (19).
— Le receveur diocésain réclame 6 646 livres qui restent dues de l'imposition de l'année précédente ; malgré les arrêtés prononcés contre les forains, les lieux de Noailles, Virac et la Tessonnarié avaient pris leurs mandes d'Albi ; la somme de 500 livres sera levée pour continuer la réparation des murailles (24).
— Une députation est allée à Combefa, le 29 saluer l'évêque d'Albi qui a offert de concilier la communauté avec les jurats de Virac au sujet d'arrérages de tailles (30).
— Les parties doivent choisir chacune un avocat (1er février).
— " Plusieurs personnes ont rapporté d'un grand remuement et qu'on a subject d'appréhander une guerre civile, mesme qu'il court un bruict que quantité de trouppes dessandent du costé de Rouergue " ; les fortifications seront mises en état de défense et " on se tiendra ferme au service de Sa majesté " ; on s'informera de ce qui se passe dans le Rouergue et, pour activer les travaux, six habitants seront désignés chaque jour par les consuls pour surveiller les ouvriers (3).
— Le syndicat des forains comprend les localités de Virac, Noailles, Itzac, Le Ségur, Frauceilles, Amarens, Livers, La Parrouquial, Roussayrolles, Souel, Latreyne, nomination d'un avocat pour défendre la cause de Cordes dans la conférence de Combefa (voir plus haut) ; il sera fait une chaire à l'école " pour exercer les escoliers à la déclamation " (7).
— Les réparations des murailles seront continuées, les armes visitées, la garde rétablie et placée sous le commandement d'officiers obéissant aux consuls ; le comte d'Aubijoux sera prié de changer le lieu d'étape afin que, sous le prétexte de venir loger régulièrement à Cordes, les ennemis ne s'y introduisent (19).
— On fera le guet jour et nuit et les villages qui sont tenus à ce service seront requis de l'accomplir ; soixante soldats aideront les habitants à garder la ville ; les uns et les autres seront répartis entre six compagnies sous les ordres d'autant de capitaines (21).
— Pour faire face à ces divers frais et autres, un crédit de 2 840 livres est ouvert aux consuls (15 mars).
— Députation de deux consuls à l'Assiette, dont l'un, le second à titre de syndic diocésain, l'autre, " pour demeurer aux comptes " (18).
— Le bail des boucheries de Cordes et des Cabannes sera conclu au tarif de 4 sous, 6 deniers la livre grosse de bœuf, de 7 sous, 6 deniers la livre de mouton ou de veau et moyennant la redevance de 4 et de 3 deniers pour chaque livre débitée (23).
— " Conseil pour tenir la foire de Pasques du costé de la Boutelharié à cause des troubles et non al Formiguié " (3 avril, Titre seul).
— " La dame prieuresse de Coste-Jean près de la ville de Saint-Anthonin et ses religieuses [au nombre de trois] despuis plusieurs mois se sont retirées en ceste ville ville pour y estre en sûreté ", à cause des craintes que faisaient naître les troubles de Guienne, et demandent de pouvoir s'y établir à leurs frais, ce qui leur est accordé, toutes délibérations en faveurs d'autres religieuses étant révoquées, à la condition de ne pas bâtir leur couvent " en lieu qui aboutisse sur les murailles de la ville ou autre lieu incommode ou publicq " et de ne solliciter aucune subvention ; les Trinitaires doivent tenir à Cordes prochainement leur chapitre provincial ; comme le revenu de leur maison en ceste ville est " fort petit ", on leur donnera une pipe de vin et deux moutons (10).
— Réception de la mande des impositions qui s'élèvent à la somme de 13 474 livres, 15 sous, 4 deniers et nomination, parmi les conseillers, de six assesseurs dont l'un pour la noblesse, trois pour la ville, un pour les juratifs et un autre pour les paroisses ; la garde de nuit est supprimée " attendu qu'il n'y a rien à craindre en ces quartiers " (28).
— Le revenu utile du domaine sera affermé pour payer au président de Caulet, juge-mage de Toulouse, les intérêts de sa créance (4 juin).
— Les habitants de La Guêpie somment les consuls d'avoir à faire réparer le pont dudit lieu, parce qu'ils ont acquis le domaine royal ; un mur " qui fait séparation entre la reu dicte de Caryière Gaude et d'autre rue dicte de Caryière Escure " est tombé en ruine et interrompt la circulation ; la fontaine de la bouteillerie donne une eau malsaine parce que le conduit n'est pas à une assez grande profondeur (3 juillet).
— En 1650, il se tînt deux Assiettes, l'une à Albi qui fut annulée par arrêt du Conseil du roi, l'autre à Gaillac (17).
— Le porteur ordinaire qui fait le trajet de Toulouse où la " contagion a esté découverte " sera logé hors de la ville (22).
— Les conseillers forains se font excuser de ne pouvoir pas assister au conseil à cause des pluies de " ces deux jours passés " qui interceptent le passage de ponts ; imposition d'un taillon de 1 423 livres, 10 sous, 4 deniers pour les gratifications extraordinaires votées par les Etats (25).
— On soupçonne que la peste est au Ségur et à La Guêpie ; les gens venant de Toulouse doivent attendre une quinzaine avant d'entrer dans la ville (29).

Cote :

69 EDT BB 52

Description physique :

Description physique:
Registre
Registre: Oui
Importance matérielle
Importance matérielle: In f°, 545 feuillets, papier.

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