Inventaire d'archives : Archives du Cabinet de Louis Bonaparte, roi de Hollande . Inventaire des articles AF IV (1806-1810)
Contenu :
INTRODUCTION
Les Archives nationales à Paris conservent dans la sous-série AF IV (Archives du
Cabinet de l'Empereur et de la Secrétairerie d'État impériale), sous les cotes
AF IV 1719 à 1832, les papiers du Cabinet du frère de Napoléon, Louis, roi de
Hollande du 5 juin 1806 au 1/er/ juillet 1810. Comment ces archives du
gouvernement de la Hollande sont-elles entrées dans le grand dépôt parisien ? Les vicissitudes de
l'histoire de la Hollande à cette époque l'expliquent.
Dans notre inventaire nous emploierons, pour désigner l'ensemble des
Pays-Bas du Nord, le terme qui a
été l'appellation officielle de 1806 à 1810. Rappelons que le pays s'est
appelé Provinces-Unies jusqu'en 1795, puis République batave de 1795 à
l'établissement du royaume de Hollande.Hollande,
La Hollande de 1806 à 1810.
Après vingt ans de guerres et de révolutions, marquées notamment par l'invasion
de la Hollande par les troupes françaises de Pichegru en 1795, l'établissement
de la République batave qui connut une histoire mouvementée à l'instar du modèle
français, le rétablissement d'un régime unitaire en 1805 avec à sa tête un
"Grand Pensionnaire " Schimmelpenninck, Napoléon décida d'ériger la République
batave en royaume de Hollande au profit d'un de ses frères cadets, Louis. Une
délégation hollandaise vint à Paris au printemps de 1806 pour négocier - en fait
se voir imposer - le nouveau régime de la Hollande, qui fut établi par le traité
de Paris du 24 mai 1806 et précisé par la loi constitutionnelle du 7 août 1806 . Le 5 juin 1806, Louis Bonaparte fut proclamé roi de Hollande aux
Tuileries. Il gagna son nouveau royaume à la mi-juin avec sa femme Hortense et
leurs deux jeunes fils Napoléon-Charles (1802-1807) et Napoléon-Louis
(1805-1831).
Voir AF IV 1791, p. 25 et 26.
A peine arrivé en Hollande, Louis dut prendre part à la campagne de Prusse avec
ses troupes, non sans éprouver quelques mortifications personnelles ; il en
retira cependant la possession de l'Ost-Frise, du pays de Jever et des
principautés de Varel et de Kniphausen cédés à la Hollande par le traité de
Fontainebleau (11 novembre 1807) en échange de la cession de Flessingue à la
France. A l'intérieur, le roi Louis s'attacha à réformer la législation et les
institutions du royaume, sur le modèle français. A vrai dire, la situation de la
Hollande était critique : un déficit financier catastrophique, le commerce ruiné
par le fameux décret de Berlin du 21 novembre 1806 sur le blocus continental que
le roi Louis dut appliquer à contrecoeur dans son royaume. Les Anglais
bloquaient les côtes de la Hollande et s'emparaient de ses colonies les unes
après les autres. Parmi les événements des débuts du règne, citons l'explosion
d'une péniche chargée de poudre à Leyde le 12 janvier 1807 qui fit beaucoup de
victimes ; cette catastrophe fut pour le roi Louis l'occasion de manifester son
dévouement à ses sujets.
Quelque temps plus tard, c'est au tour du roi d'être endeuillé : son fils aîné
Napoléon-Charles meurt du croup la nuit du 4 au 5 mai 1807. Ce malheur eut pour
conséquence le voyage d'Hortense, rejointe un peu après par Louis, à Cauterets
au cours de l'été 1807 et la naissance le 20 avril suivant du futur Napoléon
III... L'année 1809 fut marquée par les événements militaires ; un corps
hollandais participait vaillamment à la guerre d'Espagne ; un autre corps écrasa
la rebellion du prussien Schill à Stralsund le 31 mai 1809. Mais les Anglais
réussirent à débarquer et à prendre pied dans l'île hollandaise de Walcheren en
juillet 1809 ; ils s'y maintiendront jusqu'en décembre 1809 et il faudra le
concours de troupes françaises pour les déloger. Les troupes françaises en
profitèrent d'ailleurs pour occuper progressivement le sud de la Hollande.
Napoléon reprochait, en effet, à son frère de vouloir se conduire en souverain
indépendant, au mieux des intérêts de ses sujets, et non en satellite de
l'Empire ; le blocus continental, en particulier, n'était point respecté en
Hollande et la contrebande y était florissante. Convoqué à Paris à la fin de
1809, en même temps que les autres souverains frères ou alliés, Louis se vit
imposer la cession à la France du Brabant, de la Zélande et de la partie de la
Gueldre au sud du Waal (traité de Paris du 16 mars 1810) .Mais l'armée française, commandée par le maréchal Oudinot, duc de
Reggio, poursuivait son avance : à la fin de juin elle s'apprêtait à entrer dans
Amsterdam devenue résidence officielle du gouvernement depuis 1808. Dans ces
conditions, à l'insu de Napoléon, Louis abdiqua brusquement le 1/er/ juillet
1810 et s'enfuit la nuit suivante pour Teplitz (auj. Teplice-Tchécoslovaquie),
première étape d'une vie d'errance et d'exil qui s'acheva à Livourne en 1846.
Napoléon réagit aussitôt en annexant la Hollande à l'Empire par le décret du 9
juillet 1810 et en y envoyant Lebrun dès le 8 juillet 1810 avec le titre de
lieutenant général de l'Empereur, puis, plus tard, de gouverneur général de la
Hollande .
AF IV 1704, dossier 8, p. 35, copie (l'original se trouve aux Archives du
ministère des Relations extérieures).
, n° 299.Bulletin des Lois
Lettres de Napoléon à Lebrun, duc de Plaisance, 8 et 9 juillet 1810
(..., tome
XX, Paris, 1866, p. 524, 525-527 et marquis de Caumont La Force, , Paris, 1907, pages 2 et 76-77).Correspondance de Napoléon IL'architrésorier Lebrun, gouverneur de la Hollande.
1810-1813
Aigri par son état maladif et ses infortunes conjugales, le roi Louis n'a sans
doute pas obtenu des résultats à la mesure de ses efforts et de sa volonté
d'être "plus hollandais que les Hollandais ".
Les organes de gouvernement du roi Louis, son cabinet.
Nous présenterons sommairement les organes centraux de gouvernement et ceux de
l'administration locale, qu'il est utile d'avoir en mémoire pour une bonne
compréhension du fonds présentement inventorié. Ils étaient inspirés des
institutions françaises et reprenaient ceux du régime du Grand Pensionnaire. Le
roi Louis eut au début huit ministères : Marine, Finances, Affaires étrangères,
Intérieur, Guerre, Justice et Police, Commerce et Colonies, Secrétairerie
d'État. Par la suite, le Commerce et les Colonies furent réunis à la Marine (8
janvier 1808), un éphémère ministère des Cultes vit le jour (11 mai 1808-22 mai
1809) et il fut créé un ministère du Waterstaat (22 mai 1809). Le ministère de la Secrétairerie d'État fut supprimé le 8
janvier 1808 et ses bureaux furent rattachés au Conseil d'État, sous le titre de
Secrétairerie royale.
Chargé des digues, polders et voies d'eaux.
Plusieurs directions générales furent successivement créées . Le Conseil d'État, organisé et composé par une série de décrets du 21
juin au 18 juillet 1806 , comprit tous les membres du Conseil d'État du Grand Pensionnaire,
auxquels furent adjointes de nombreuses autres personnalités : militaires, hauts
fonctionnaires, officiers de la maison du roi, divers. Il était divisé en cinq
sections : Législation et affaires générales, Finances, Marine, Commerce et
Colonies, Guerre, qui furent successivement réduites à quatre, puis trois ;
répartis à l'intérieur de celles-ci, les conseillers d'État étaient distingués
en conseillers d'État en service ordinaire et conseillers d'État en service
extraordinaire. A partir de la fin de 1807 le Conseil d'État eut à sa tête un
premier président, titre très vite transformé en celui de ministre
vice-président du Conseil d'État au profit de Cambier (8 janvier 1808) . Le Conseil d'État de Louis comprenait aussi des auditeurs, dont une
partie fut élevée à la dignité d'auditeurs du roi et employée entre autres au
Cabinet du roi . Le pouvoir législatif était représenté par une assemblée, le Corps
législatif, qui porta aussi au début le titre pompeux d'Assemblée de Leurs
Hautes Puissances ; elle était composée des députés des différents départements.
L'administration départementale fut organisée par la loi du 13 avril 1807 et les
décrets des 29 avril et 8 mai 1807 . Le royaume fut divisé en dix départements : Groningue [Groningen],
Frise [Friesland, alias Vriesland], Drenthe, Overyssel [Overijssel], Gueldre
[Gelderland], Utrecht, Amstelland, Maasland, Zélande [Zeeland], Brabant
[Braband], lesquels étaient subdivisés à leur tour en arrondissements ou
quartiers () ; chaque département était
administré par un landdrost, assisté d'assesseurs et d'un secrétaire général ; à
la tête de chaque arrondissement se trouvaient des drosts (ou drossards).
C'était le parallèle des préfets, conseillers et secrétaires généraux de
préfecture, sous-préfets de l'Empire. Cette division départementale subit
quelques modifications : en 1808 fut créé un onzième département, celui
d'Ost-Frise [Oostvriesland] formé des pays cédés à la Hollande par le traité du
11 novembre 1807 ; en 1810 au contraire, la cession de territoires par la
Hollande à l'Empire réduisit le nombre des départements à neuf .
Sur les ministères et directions générales, voir annexe n° II.
Voir AF IV 1747/A/.
Voir les décrets des 25 novembre et 11 décembre 1807, 8 janvier 1808 (AF
IV 1750, 1751 et 1752).
Il n'y avait pas de maîtres des requêtes ; ce titre n'apparut qu'en 1809
avec la création d'un maître général des requêtes, Jacobson, qui était
déjà conseiller d'État (décret du 26 mai 1809, AF IV 1759).
Voir [A. Garnier], , pages 44-45.La Cour de Hollande sous le
règne de Louis Bonaparte...
Voir AF IV 1749.
KwartierenVoir Annexe n° III.
Le roi Louis s'était organisé une Maison assez imposante qui se répartissait
entre les principaux services suivants : grand maître des cérémonies, maison
militaire, grand chambellan, grand maître de la Maison du roi (puis intendant
général de la Maison du roi) , grand écuyer, chancelier de la Maison du roi, grand veneur, grand
maréchal du Palais, premier aumônier, premier médecin (et premier chirurgien).
Du chancelier relevait le Cabinet, dont les archives font l'objet du présent
inventaire.
La charge de grand maître de la Maison du roi fut en effet supprimée
après la disgrâce de son titulaire D'Alichoux de Sénégra en décembre
1807 (voir AF IV 1827, p. 3) et celle d'intendant général créée par
décret du 15 novembre 1807 (voir AF IV 1750).
Le Cabinet fut organisé par les arrêtés du 1/er/ juillet 1806 ; il comprenait un premier secrétaire du Cabinet " chargé de toute la
correspondance particulière avec les ministres et l'étranger ", un secrétaire
des commandements " chargé particulièrement de tout ce qui est relatif à la
politique " (c'est-à-dire la surveillance des journaux, la lecture des journaux
étrangers), un secrétaire du roi " chargé de la correspondance particulière du
portefeuille, des manuscrits et des affaires particulières ", un secrétaire du
roi " chargé de la traduction de tous les écrits en langue étrangère... chargé
en outre de recevoir les pétitions écrites en hollandais et en langue étrangère
" avec sous ses ordres un commis sachant parfaitement le français, le hollandais
et autres langues si possible, un secrétaire du roi " chargé des archives de
notre cabinet, de notre bibliothèque particulière et de nos cartes journalières
", un bibliothécaire général " chargé de la bibliothèque roiale () du Palais de La Haie, et de celle de Saint-Leu
", deux valets de chambre, gardiens du portefeuille, sous les ordres du premier
secrétaire du Cabinet. Dans les faits, la composition du Cabinet fut plus
complexe et plus fluctuante ; mais les archives de celui-ci ne permettent pas de
s'en faire une idée parfaitement claire .
Voir AF IV 1767.
sicPour compléter les lignes qui vont suivre il faudrait dépouiller les
archives de la chancellerie de la Maison du roi, actuellement conservées
aux Archives générales du Royaume des Pays-Bas ; le microfilm de ce
fonds figure d'ailleurs aux Archives nationales à Paris (191 Mi).
La charge de chancelier de la Maison du roi connut elle-même plusieurs
changements : ce fut d'abord le secrétaire d'État (décret du 4 juillet 1806) jusqu'en octobre 1807, puis Cuvillier-Fleury , du 21 novembre 1807 au 16 mai 1808, enfin Van Wickevoort-Crommelin , du 16 mai 1808 à la fin du règne. Comme premier secrétaire du Cabinet
nous trouvons Cuvillier-Fleury, nommé dès le 5 juin 1806 ; à sa nomination comme chancelier de la Maison du roi, il fut remplacé
par le colonel Ferrière, qui reprit d'ailleurs peu après des fonctions
militaires ; le 24 mai 1809 fut nommé comme premier secrétaire du Cabinet Verheijen ; mais celui-ci fut chargé désormais - et jusqu'à la fin - de la
Secrétairerie royale. Le secrétaire des commandements Desprès avait été nommé avant le départ pour la Hollande ; le 2 octobre 1806, il
passa avec le même titre à la Maison de la reine, et fut remplacé le même jour
par Mirbel , lequel fut nommé par la suite (20 février 1808) " directeur des élèves
pensionnaires à Paris et à Rome " . Le roi prit comme secrétaire particulier Gillet-Ducoudray (1/er/
juillet 1806) .
AF IV 1747/A/.
(AF IV 1750 et 1753. - Jean-Louis Cuvillier-Fleury (+ 1810).
AF IV 1753. - Jan-Pieter van Wickevoort Crommelin (1763-1837), membre du
Corps législatif en 1806, conseiller d'État le 31 mars 1808, chancelier
de la Maison du roi, chargé par intérim du ministère des Affaires
étrangères en mars 1810.
AF IV 1747/A/.
Jacques-Martin-Madeleine Ferrière (1771-1813), colonel au service de la
Hollande depuis novembre 1806, brigadier le 16 mai 1808 (AF IV 1753),
aide de camp du roi le 8 juin 1809 (AF IV 1760), général major le 1/er/
août 1809 (AF IV 1761) ; après la réunion de la Hollande à l'Empire il
repassa au service de France comme général de brigade et fut tué lors de
la campagne d'Allemagne en 1813.
AF IV 1759. - Antonius-Josephus-Joannes-Henricus Verheijen (1774-1833),
assesseur du landdrost de Brabant en mai 1807, premier secrétaire du
Cabinet ; après l'abdication de Louis, il passa au service de Lebrun et
fut nommé secrétaire des commandements de celui-ci en janvier 1811.
Jean-Baptiste-Denis Desprès (1752-1832), littérateur et journaliste,
secrétaire des commandements de Louis Bonaparte depuis 1805.
AF IV 1747/B/. - Charles-François Brisseau-Mirbel (1776-1854), botaniste,
intendant des jardins de la Malmaison, puis passé au service du roi
Louis, professeur de botanique à la faculté des sciences de Paris et
membre de l'Institut en 1808 ; sous la Restauration, il exerça les
fonctions de secrétaire général dans les ministères de Decazes.
AF IV 1752.
AF IV 1747/A/. - Amédée-Madeleine-Charles Gillet-Ducoudray.
Les fonctions de bibliothécaires connurent aussi diverses fluctuations : tout
d'abord Flamand (alias Flament) fut nommé secrétaire bibliothécaire le 1/er/
juillet 1806 , avec la charge de la bibliothèque royale qu'il cumula un temps avec
celle des archives du roi confiée auparavant à Mirbel . Le titre de bibliothécaire particulier du roi n'apparaît que le 23
octobre 1807 au profit de Decazes qui devint d'ailleurs quelques semaines plus tard secrétaire des
commandements de la reine Hortense (21 novembre 1807) .
AF IV 1747/A/. - Selon Gateau (voir ci-dessous, note 5), Flamand était un
ancien moine français qui avait émigré en Hollande lors de la Révolution
(voir AF IV 1719, p. 270).
AF IV 1822, lettre de Cuvillier-Fleury à Flamand, du 19 janvier 1807,
pour lui confier le soin des archives du roi ; par décret du 1/er/
octobre 1809 (AF IV 1763) Flamand fut déchargé de ses fonctions au
Cabinet et confiné dans celles de bibliothécaire de la Bibliothèque
royale. Flamand avait été nommé secrétaire du roi le 23 octobre 1807 (AF
IV 1750).
AF IV 1750. - Élie Decazes (1780-1860), conseiller à la cour impériale de
Paris et secrétaire des commandements de Madame Mère (1811) ; rallié à
Louis XVIII, il fut ministre de la Police générale en septembre 1815,
puis ministre de l'Intérieur de décembre 1818 à février 1820, duc et
pair de France (1822).
Voir AF IV 1751, arrêté du 11 décembre 1807 nommant son successeur comme
bibliothécaire particulier.
Gateau lui succéda le 11 décembre 1807 . Le 16 mai 1808 le cabinet topographique fut réuni à la bibliothèque du
roi sous la direction de l'auditeur du roi Abbema, assisté d'un autre auditeur
du roi Vernede nommé bibliothécaire adjoint . En 1809 on trouve un certain Briatte avec le titre de bibliothécaire du
roi ; en juin 1810 Van (ou Von) Bönninghausen, vraisemblablement
identifiable avec l'auditeur du roi de ce nom, est qualifié de " faisant les
fonctions de bibliothécaire " . Ces diverses fonctions se joignaient généralement au titre de
secrétaire du roi ou de secrétaire du Cabinet ; en juillet 1806 un certain
Lubbert et Mirbel sont qualifiés de secrétaires du roi .
AF IV 1751. Gateau, employé ensuite dans la Police, fut soupçonné d'agir
pour le compte de la Police française et fut disgracié ; on lui doit une
partie des renseignements sur diverses personnalités hollandaises,
contenus dans AF IV 1719, p. 262-346 : voir A. Duboscq, ..., pages 164 et
194.Louis Bonaparte en Hollande
AF IV 1753. - Jan-Frederik Abbema (1773- ?), auditeur au Conseil d'État
le 8 juillet 1806, auditeur du roi le 28 novembre 1806, secrétaire du
Cabinet ; devenu sous-préfet d'Amsterdam pendant la période française,
il dut démissionner en mars 1812 pour prévarications (voir AF IV 1725,
p. 40 et 44, lettres de Lebrun à Napoléon, 6 et 9 mars 1812).
AF IV 1760, cité dans un décret du 9 juin 1809 ; qualifié un peu plus
tard de chef du bureau topographique (voir AF IV 1824, p. 3).
AF IV 1824, p. 3, lettre d'Abbema à Van Bönninghausen, 24 juin 1810.
AF IV 1765, p. 3, fol. 315, décret du 18 juillet 1806.
Le 28 novembre 1806 J. Dedel fut nommé secrétaire du roi , puis le bibliothécaire Flamand le 23 octobre 1807 , d'autre part le 15 mai 1808 Wicher Wichers et Vernede furent nommés
secrétaires adjoints du Cabinet . D'autres apparaissent avec le titre de secrétaires du Cabinet, sans que
nous sachions la date exacte de leur nomination : Abbema dès février 1808 , Van Zuylen van Nyevelt en avril 1809 , De Stuers en mai 1810 . Dedel, Wichers, Vernede, Abbema, Van Zuylen van Nyevelt, De Stuers
étaient tous auparavant auditeurs du roi ; à l'image du Conseil d'État français,
le Conseil d'État hollandais était en effet une pépinière de hauts
fonctionnaires.
AF IV 1747/B/.
Voir ci-dessus, note 2.
AF IV 1753.
Voir ci-dessus, note 6.
AF IV 1758 décision du 11 avril 1809. - Jan-Adriaen van Zuylen van
Nyevelt (1776-1840), sous-préfet de Rotterdam pendant l'occupation
française.
AF IV 1824, p. 3. - Joseph-Pierre-Adrien-Louis de Stuers (1783-1827),
originaire de Roermond (Ruremonde), auditeur au Conseil d'État de
Hollande le 19 décembre 1807, auditeur du roi le 25 septembre 1809 ; il
accompagna le roi à Paris en cette qualité à la fin de 1809. Après le
rattachement de la Hollande à l'Empire, il fut auditeur au Conseil
d'État impérial, secrétaire général du département du Zuiderzée, baron
d'Empire.
Le Cabinet comprit aussi deux conseillers du Cabinet : Cuvillier-Fleury, nommé le
16 mai 1808 , et Gillet-Ducoudray ; ces titres cachaient vraisemblablement des disgrâces. Enfin un certain
Alexandre de Ferrière (ou Deferrière) apparaît avec le titre de chef des bureaux
du Cabinet du roi dès août 1806 ; il fut par la suite (28 mai 1807) nommé inspecteur des théâtres du
royaume .
AF IV 1753.
Il apparaît avec ce titre dans un arrêté du 27 mars 1809 (AF IV 1758).
Decazes a porté aussi ce titre en 1808 (voir AF IV 1719, dossier 2, p.
189-190).
AF IV 1726, p. 70-71.
AF IV 1768.
Des lignes qui précèdent nous tirerons les conclusions suivantes : jusqu'au début
de 1808 le cabinet fut composé de Français, amis du roi ou connus de lui de
longue date ; ils furent successivement disgraciés ou rentrèrent en France et
furent remplacés par des Hollandais, ce qui correspondait au souci du roi de "
néerlandiser " son entourage. D'autre part, seule l'étude des apostilles
figurant sur les archives du Cabinet permettrait de connaître les fonctions
réellement exercées par les différents membres du Cabinet ; cependant nous
savons qu'au moment de l'abdication de Louis, Abbema et De Stuers étaient
chargés des archives . C'est à eux que le duc de Plaisance aura affaire pour l'envoi de ces
papiers en France, comme nous allons le voir. Mais auparavant nous évoquerons
brièvement les rapports du Cabinet avec la Secrétairerie d'État puis
Secrétairerie royale. Des rapports existent sur le plan du personnel : le
secrétaire d'État fut, en effet, chancelier de la Maison du roi jusqu'en octobre
1807. En janvier 1808 le ministère de la Secrétairerie d'État fut supprimé, ses
bureaux réunis au Conseil d'État et réorganisés en Secrétairerie royale,
organisme qui eut à sa tête le conseiller d'État Appelius sous le titre de
conseiller secrétaire ; mais l'année d'après, le 24 mai 1809 , les fonctions du conseiller secrétaire furent confiées au premier
secrétaire du Cabinet Verheijen qui les garda jusqu'à la fin du règne. Sur le
plan des compétences, le Cabinet et la Secrétairerie d'État ou royale sont bien
distincts : le premier était ce que nous appellerions maintenant le secrétariat
particulier du roi ; la seconde avait la charge du contre-seing des actes
royaux, de la garde de ceux-ci, de la délivrance des expéditions . De même leurs archives ne furent point confondues, contrairement à ce
qui se passa par la suite pour le Cabinet de l'Empereur et la Secrétairerie
d'État impériale : ce sont les archives du Cabinet de Louis - et elles seules -
qui furent expédiées en France en 1810 ; les archives de la Secrétairerie royale
sont restées en Hollande .
Lettre de Lebrun à Napoléon, 14 juillet 1810 (AF IV 1721, p. 8) ; voir
aussi AF IV 1719, p. 318.
AF IV 1759.
Voir par exemple les décrets des 8 et 28 janvier 1808 (AF IV 1752).
Voir , La
Haye, 1953, in-8°.De Rijksarchieven in Nederland
Les archives du roi Louis après son abdication : dépôt des papiers de son Cabinet
aux archives du Cabinet de l'Empereur.
Après l'abdication de Louis, Lebrun fut donc dépêché en Hollande comme lieutenant
général de l'Empereur. Entre autres tâches il s'occupa immédiatement de l'envoi
à Paris des archives du Cabinet du roi ; celles-ci étaient en ordre, sous la
garde d'Abbema et de De Stuers : " J'ai trouvé ici deux secrétaires du Cabinet
du roi chargés du dépôt de ses papiers et qui tenaient le registre de ses actes
et ce qui étoit relatif à ses affaires particulières. L'un est Stüers... J'ai
visité le cabinet, les registres sont à jour. Toutes les pièces sont renfermées
dans des cartons ou dans des liasses. Il y en a de personnelles au roi... " . Tous les papiers trouvés dans le Cabinet du roi furent envoyés à Paris
enliassés, cachetés, étiquetés , le 22 juillet 1810, en cinq caisses sous la conduite d'Abbema et de De
Stuers ; la veille Lebrun avait envoyé à Napoléon un inventaire sommaire de ces
papiers , liasse par liasse, répartis en cinq divisions, avec numérotation
séparée à l'intérieur de chaque division ; nous reviendrons d'ailleurs sur cet
inventaire.
Lettre de Lebrun à Napoléon, Amsterdam, 14 juillet 1810 (AF IV 1721, p.
8).
Beaucoup de ces étiquettes subsistent encore, ainsi que des cachets aux
armes du roi et des morceaux des cordonnets roses qui entouraient les
liasses.
Lettres de Lebrun à Napoléon, 22 juillet 1810 (Archives nationales, AB
V/D/ 4) ; Lettre de Lebrun au [baron Fain ?], 22 juillet 1810 (AB V/D/
4).
Lettre de Lebrun à Napoléon, 21 juillet 1810 et " État des archives du
Cabinet du Roi de Hollande " (AB V/D/ 4).
Les caisses furent ouvertes à Saint-Cloud au plus tard le 30 juillet ; le 31
juillet Napoléon se fit remettre les 28 liasses de la cinquième partie, qui
étaient les papiers privés du roi ; mais il n'y trouva pas ce qu'il cherchait : c'est-à-dire ses lettres à
son frère. Abbema et De Stuers déclarèrent qu'à l'exception de cinq lettres de
l'Empereur, reçues au cours d'un voyage, qui n'avaient pu être jointes aux
autres et figuraient par conséquent dans les liasses remises à Napoléon, les
lettres de Napoléon à Louis étaient enfermées dans une cassette avec quelques
autres papiers, que le roi avait emportée dans sa fuite . Napoléon fit brûler les liasses qu'on lui avait remises, pas
intégralement d'ailleurs comme nous le verrons. Quant aux autres papiers du
Cabinet de son frère, il les fit verser tels quels dans les archives de son
propre Cabinet , qui étaient au Louvre, sous la garde de l'archiviste Bary ; désormais ils suivirent le sort des archives du Cabinet de l'Empereur
et de la Secrétairerie d'État impériale qui étaient dans le même local au Louvre
et qui pour cette raison furent confondues par la suite, quoique ces deux
organismes soient bien distincts. En mars 1814 les archives du Cabinet du roi de
Hollande échappèrent aux destructions de documents opérées par Bary sur l'ordre
de l'Impératrice au moment de l'arrivée des Alliés à Paris. Elles passèrent sans
encombre la Première Restauration et les Cent-Jours . A la Seconde Restauration Bary retrouva la garde des archives de la
Secrétairerie d'État et du Cabinet de l'Empereur , toujours au Louvre, qui furent placées sous la tutelle du ministère de
la Maison du roi. Mais plusieurs ministères, notamment ceux de la Guerre et des
Affaires étrangères, émirent alors des prétentions sur une partie de ces
archives et de celles des gouvernements précédents, depuis la première monarchie
constitutionnelle, qui y étaient fondues.
Les archives du Cabinet comprenaient, en effet, non seulement les papiers
de gouvernement mais aussi les papiers privés du roi. Les liasses
remises à Napoléon firent l'objet d'un bordereau : " Bordereau des
papiers particuliers du roi de Hollande ", conservé actuellement aux
Archives nationales dans AB V/D/ 4 ; pour l'analyse de ces liasses se
reporter à notre annexe n° IV. Dans AB V/D/ 4 figure aussi un rapport
anonyme [du baron Fain ?], du 30 juillet 1810, intitulé " Cabinet, 30
juillet 1810. 1/er/ rapport sur les papiers du Cabinet de Hollande ",
apostillé par Napoléon le 31 juillet, dont nous tirons les
renseignements qui suivent.
Par un heureux concours de circonstances ces lettres de Napoléon à Louis
sont conservées maintenant aussi aux Archives nationales à Paris ;
passées dans les archives de Napoléon III, puis dans celles des
descendants de Jérôme, elles sont entrées aux Archives nationales en
1979 avec l'ensemble des archives Napoléon ; voir sources
complémentaires, page 37.
AB V/D/ 4, rapport du 30 juillet 1810 et apostille du 31 juillet
précités.
Louis-François Bary (1776- ?), employé au secrétariat du Directoire, puis
à la Secrétairerie d'État, archiviste du Cabinet de Napoléon depuis le
30 janvier 1810 ; après la seconde Restauration il présida sans
interruption à la garde des archives du Cabinet et de la Secrétairerie
d'État impériale jusqu'à sa retraite le 31 mars 1848 (voir Archives
nationales, BB/29/ 680).
Voir Archives nationales AB V/D/ 2, dossier concernant l'histoire des
archives de la Secrétairerie d'État et du Cabinet de l'Empereur (an
v-1848) ; entre autres : procès-verbal d'apposition des scellés aux
archives du Cabinet de l'Empereur (4-22 avril 1814), note de Bary du 19
avril 1814. Sur les destructions de mars 1814, voir Ph. du Verdier, J.
Favier et R. Mathieu, ,
tome I, fasc. 1, Paris, 1968, introduction page V, rédigée d'après AB
V/D/ 2.Inventaire général de la
série AF. Sous-série AF IV (Secrétairerie d'État impériale)
Il en avait été dépossédé pendant les Cent-Jours pour avoir fait
allégeance à Louis XVIII en 1814 (AB V/D/ 3, rapport de Bary au comte de
Pradel, directeur général de la Maison du roi, 24 janvier 1817).
Pour y répondre, Bary conçut le projet de verser au ministère des Affaires
étrangères les archives du Cabinet du roi de Hollande ; elles étaient encore
ficelées et cachetées, n'ayant point été touchées depuis juillet 1810 . Bary prépara ce versement en respectant scrupuleusement l'ordre établi
dans l'inventaire de juillet 1810 ; il se contenta : de donner aux liasses une
numérotation unique, de reporter ces nouveaux numéros sur les étiquettes de 1810
qu'il respecta, d'entourer chaque liasse d'une chemise avec la mention "
Affaires étrangères. Archives du Cabinet de l'ex-roi de Hollande
Voir AF IV 1726, p. 1, note de [Bary], 1816 ou janvier 1817.
Louis Bonaparte " et le nouveau numéro de la liasse . Il ne fit pas de nouvel inventaire, mais reporta sa numérotation sur
l'inventaire de 1810 et les copies de celui-ci . Il arrivait à un total de 130 liasses ; les trois dernières, cependant,
ne figuraient pas dans cet ordre dans l'inventaire de 1810 : épaves des papiers
privés du roi épargnées par Napoléon, elles avaient dû être versées un peu
postérieurement aux archives du Cabinet de l'Empereur ; il manquait aussi une liasse intitulée dans l'inventaire de 1810 (3/e/ partie), au regard de
laquelle l'une des copies de cet inventaire porte la mention " remis au cabinet
topographique " .
La plupart de ces chemises existent encore actuellement.
Voir AB V/D/ 4, original de cet inventaire et trois copies.
Voir annexe n° IV.
statistiqueVoir AB V/D/ 4. Pour l'analyse des tableaux et documents statistiques
contenus dans la liasse voir l'inventaire ancien AF IV 1788, p. 1. Ces
documents se trouvent maintenant au Service historique de l'armée à
Vincennes (Voir ,
tome II, Paris, 1915, pages 203-207, n/os/ 1458 à 1467. Renseignements
dus à l'obligeance de M. Devos, conservateur en chef au Service
historique de l'armée). Nous ignorons la date exacte à laquelle ils y
sont entrés.Catalogue général des manuscrits
des Bibliothèques publiques de France, Archives de la Guerre
Commencé en 1816 ce travail préparatoire était terminé au début de 1817 . Mais le versement n'eut pas lieu ; heureusement d'ailleurs,
pensons-nous, car cela aurait été un démembrement du fonds du Cabinet de
l'Empereur et le mélange d'archives de chef d'État avec des archives
ministérielles ; une ordonnance du 21 mai 1817 plaça, en effet, les archives de
la Secrétairerie d'État et du Cabinet de l'Empereur dans les attributions du
ministre de la Justice, tout en les maintenant au Louvre . Désormais il ne fut plus question du versement des archives du Cabinet
du roi de Hollande au ministère des Affaires étrangères. La situation resta sans
changement jusqu'à la Révolution de 1848 ; le 10 août 1848, un arrêté du
gouvernement provisoire ordonna alors le transfert des archives de la
Secrétairerie d'État et du Cabinet de l'Empereur aux Archives nationales ;
c'était l'aboutissement du vieux projet d'expulsion du Louvre de ces
encombrantes archives . Le transfert effectif au palais Soubise eut lieu en juillet-août 1849
par les soins de l'archiviste Jules Goschler qui avait succédé le 8 mai 1848, à
Bary aux Archives du Louvre ; à ce moment là, il donna à l'ensemble des archives
de la Secrétairerie d'État et du Cabinet de l'Empereur une numérotation
continue ; ainsi aux 130 liasses du Cabinet du roi de Hollande furent attribués
les numéros 5000 à 5129 . Pour peu de temps d'ailleurs, car dès 1867 les archives de la
Secrétairerie d'État et du Cabinet de l'Empereur formaient une nouvelle série
des Archives nationales : AF, subdivisée en cinq sous-séries correspondant aux
différents régimes qui s'étaient succédé en France depuis 1789. Les papiers du
Cabinet du roi de Hollande avaient pris place dans la sous-série AF IV consacrée
aux documents du gouvernement consulaire et impérial .
AB V/D/ 3, rapport de Bary au comte de Pradel, directeur général de la
Maison du roi, 24 janvier 1817.
AB V/D/ 2, ordonnance du 21 mai 1817.
Voir AB V/D/ 2 et (), tome IV, Paris, 1947,
Introduction de G. Bourgin, pages XLIII-XLIV.État sommaire des versements
faits aux Archives nationales par les ministères...série BB Justice
Ces cotes figurent toujours, à l'encre d'imprimerie, sur les chemises
faites par Bary. - Voir AB V/D/ 2 et dans AB V/D/ 4 une des copies de
l'inventaire de 1810, qui comporte, au crayon, la numérotation de
Goschler.
Voir , Paris, 1867, col. 349-382.Inventaire général sommaire des archives de
l'Empire
L'état et la numérotation actuelle de la sous-série AF IV remontent au moins à
1879, date du répertoire numérique de la sous-série, dû à Prost et Rocquain ; les papiers proprement dits du Cabinet du roi de Hollande y occupent
les cotes AF IV 1726 à 1832. Entre 1849 et 1879 on a joint, en tête de ce fonds,
d'autres documents concernant la Hollande et provenant aussi des archives de la
Secrétairerie d'État et du Cabinet de l'Empereur (liasses n/os/ 3856 à 3862,
suivant la numérotation de Goschler) ; ce sont : des notes sur les notables
hollandais rédigées par le Cabinet de l'Empereur après le rattachement de la
Hollande à l'Empire, les papiers relatifs à la mission de Daru en Hollande en
juillet-octobre 1810, un dossier de pièces relatives à l'abdication de Louis et
à la réunion de la Hollande à l'Empire, les lettres de Lebrun à l'Empereur
pendant son gouvernement en Hollande (1810-1813), des rapports et mémoires de
toutes sortes sur la Hollande pendant la période française, enfin d'autres
débris des archives privées du roi Louis - essentiellement des lettres -
épargnés par Napoléon ; ces documents ont été cotés AF IV 1719 à 1725. Ils ont
été, bien entendu, inclus dans le présent inventaire qui couvre par conséquent
les articles AF IV 1719 à 1832.
Auguste Prost et Félix Rocquain, Répertoire numérique manuscrit des
sous-séries AF IV et AF V, 1879 (inv. n° 763).
Telles sont les vicissitudes des archives du Cabinet du roi de Hollande :
victimes en partie de la vengeance de Napoléon, menacées sous la Restauration,
mais somme toute remarquablement préservées des manipulations et classements
répétés peut-être parce que, comme le remarquait le rapport du Cabinet de
l'Empereur le 30 juillet 1810, " sur vingt pièces il y en a quinze en Hollandais
".
Inventaires anciens.
Dès leur élaboration les archives du Cabinet du roi de Hollande avaient fait
l'objet d'inventaires : essentiellement celui qui est coté actuellement AF IV
1788, p. 1 ; il s'agit d'un registre in-4° relié en cuir rouge avec pour titre
au dos " Archives du Cabinet du Roi " ; il a été recouvert en 1816 d'un papier
comportant la mention : " 72/e/ liasse. Registre contenant la désignation des
pièces renfermées dans les liasses qui suivent, jusqu'à la 113/e/ inclusivement
". Il ne concerne que les mémoires et pièces diverses (AF IV 1788 à 1821). Les
liasses y sont répertoriées dans l'ordre et avec le titre qu'elles ont gardé par
la suite ; à l'intérieur de chacune, les pièces ou groupes de pièces font
l'objet d'une analyse sommaire précédée d'un numéro reporté sur les pièces
elles-mêmes ; mais ceux-ci ne répondent pas, semble-t-il, à un classement
ordonné. Autrement dit si les liasses ont été classées méthodiquement, les
pièces qui les composaient ont été inventoriées au fur et à mesure qu'elles se
présentaient ; dans les marges il comporte des mentions de remises de pièces au
roi et du retour de celles-ci, signées ou
. Il donne l'analyse de la liasse
qui est passée en France aux
Archives de la Guerre, comme nous l'avons dit plus haut ; par contre y a été
omise l'analyse de la liasse (AF
IV 1819). D'après l'écriture, l'inventaire semble être de la main d'Abbema. Nous
ne savons pas quand il a été commencé ; en tout cas il a été tenu à jour
jusqu'en juin 1810.Abbemade StuersstatistiqueL'ordre de l'union
Il existe aussi un petit inventaire des pièces contenues actuellement dans AF IV
1831, coté AF IV 1831, p. 1 ; il est de la même main que le précédent ; chaque
pièce ou groupe de pièces, numérotés de 1 à 80, y fait l'objet d'une analyse
sommaire ; la numérotation ne correspond pas non plus, semble-t-il, à un ordre
logique.
Le premier inventaire complet du fonds est celui qui a été fait en juillet 1810
au moment du transfert en France, avec pour titre : " État des archives du
Cabinet du Roi de Hollande " ; il est actuellement conservé dans AB V/D/ 4.
Archives du secrétariat des Archives nationales.
Les liasses sont divisées en cinq parties, ayant chacune une numérotation
particulière, à l'exception de la troisième partie qui n'est pas numérotée et
qui est précisément celle qui a fait l'objet de l'inventaire AF IV 1788, p. 1 ;
chaque liasse est désignée par une brève analyse, qui a été reportée sur les
étiquettes des liasses. Les archives privées du roi, remises à Napoléon, forment
la cinquième partie, dont on a ainsi une idée du contenu. Il existe actuellement
trois copies de cet inventaire ; l'une présente beaucoup d'intérêt, car elle comporte des adjonctions
originales : la mention en regard de la liasse
, l'analyse des trois liasses de papiers privées du roi de Hollande
reversées postérieurement , la numérotation de Bary, enfin la numérotation de Goschler (cette
dernière au crayon). En tout cas l'inventaire de 1810 a été l'instrument de
travail de base pour le fonds, jusqu'au répertoire numérique de Prost et
Rocquain en 1879 . Signalons pour mémoire que le répertoire de 1879 a été condensé dans
l'état des fonds des Archives nationales de 1891 et dans celui de 1978.
Conservées aussi dans AB V/D/ 4.
Remis au cabinet
topographiquestatistiqueVoir ci-dessus, page 16.
Voir ci-dessus, page 16.
Voir ci-dessus, page 17.
, 1891, col. 710 711 ; , tome II, Paris, 1978,
pages 485-486.État sommaire par séries des documents conservés
aux Archives nationales, ParisÉtat général des fonds
Notre travail est donc le premier inventaire plus développé des papiers du
Cabinet du roi de Hollande et des documents concernant la Hollande ajoutés
postérieurement au fonds initial.
Composition et intérêt du fonds ; langue des documents ; remarques sur le présent
inventaire.
Les archives du Cabinet du roi Louis présentent l'intéressante particularité
d'avoir conservé intégralement leur cadre de classement originel conçu au moment
de leur élaboration, à l'exception des papiers soustraits par Napoléon et
reversés ensuite partiellement. Comme nous l'avons dit ci-dessus, en tête figurent des articles joints au fonds après 1849 (AF IV 1719 à
1725) et qui n'en font pas partie à proprement parler à l'exception des débris
d'archives personnelles du roi. Les archives du Cabinet débutent avec la masse
des lettres et rapports adressés ou soumis au roi (AF IV 1726 à 1745) ; répartis
par départements ministériels, ils sont émanés des différents ministres, des
directeurs généraux, des hauts fonctionnaires, des officiers généraux de terre
et de mer, des agents diplomatiques, des officiers de la Maison du roi et de
particuliers. Vient ensuite la collection des messages du roi au Corps
législatif, de ses décrets, arrêtés, ordres et décisions (AF IV 1746 à 1768),
sous forme d'expéditions ou d'enregistrement ; il faut en rapprocher les
répertoires contenus dans l'article AF IV 1787. Le groupe AF IV 1769 à 1786
contient essentiellement des états et tableaux statistiques envoyés
périodiquement au roi ou disjoints des rapports qu'ils accompagnaient.
Page 17.
Sous les cotes AF IV 1788 à 1821 figurent les pièces inventoriées dans
l'inventaire ancien AF IV 1788, p. 1, que nous avons précédemment décrit ;
répartis par matières, on y trouve : des documents rassemblés par le Cabinet sur
un sujet déterminé, des papiers de différents conseils et commissions, des
mémoires de tous ordres (voire des pièces littéraires) adressés au roi, de
nombreux rapports ministériels qui auraient pu prendre place dans le groupe AF
IV 1726 à 1745, la collection des états de prévision des dépenses de la
Hollande, etc.
L'enregistrement des lettres du roi, ses journaux (en fait, itinéraire et emploi
du temps) font l'objet des articles AF IV 1822 à 1828. AF IV 1829 regroupe les
pièces de grand format. Quant aux trois derniers articles AF IV 1830 à 1832, ils
contiennent des débris des papiers privés du roi, non détruits par Napoléon et
replacés dans le fonds avant 1816. Dans AF IV 1832 se trouvent aussi des pièces manifestement étrangères
aux archives du roi de Hollande ; nous ne savons pas à quelle époque elles ont
été mises dans cet article.
Voir ci-dessus page 16 et annexe n° IV.
Papiers de gouvernement, les archives du Cabinet du roi Louis sont essentielles
pour l'histoire politique, institutionnelle, économique, voire sociale, de la
période. Derrière la sécheresse des documents officiels, on saisit la situation
dramatique de la Hollande frappée dans ses intérêts économiques vitaux,
désorientée par la Révolution et l'intrusion des Français. Le roi apparaît
aussi, avec sa profonde humanité, son " rousseauisme ", son amour des
Hollandais, ses faiblesses (que penserait un psychanalyste des gribouillages
infantiles qui maculent certains rapports ?). Dans ce vaste rassemblement de
documents sur les sujets les plus divers, on trouvera des pièces émouvantes
comme ces deux lettres du jeune Napoléon-Charles à son père , des pièces curieuses comme ce dessin colorié représentant des projets
d'uniformes pour un corps de troupes israélites , des pièces d'actualité comme ces lettres de Portalis sur la peine de
mort .
Mort du croup quelques mois plus tard, à l'âge de cinq ans.
AF IV 1726, p. 45 et 191.
AF IV 1736, p. 102.
AF IV 1733, p. 395, 397.
Le tiers peut-être des documents est en néerlandais ; nous les avons d'ailleurs
signalés tout au long de notre inventaire.
Au début du règne, le français est employé presque exclusivement ; le néerlandais
apparaît ensuite progressivement, généralisé par la décision du 20 décembre 1807
qui porte que tous les rapports, comptes rendus, etc., qui seront adressés au
roi devront être dans la langue nationale à partir du 1/er/ janvier 1808 ; en outre, par la décision du 16 février 1809 il était donné ordre aux
ministres et autres fonctionnaires d'utiliser désormais dans leurs rapports les
noms hollandais des mois de l'année (, etc.) . Mais le roi ne parvint jamais sans doute à une très grande maîtrise du
néerlandais, car des documents ou des résumés en français subsistent jusqu'à la
fin du règne.
AF IV 1751.
Louwmaand,
SprokkelmaandAF IV 1757.
Il n'était point question de faire un inventaire analytique pièce par pièce de
ces archives ; mais étant donné leur intérêt et les problèmes linguistiques qui
se posent nous nous sommes efforcée de donner une analyse détaillée de chaque
dossier. Pour des documents sériels comme les rapports des ministres, nous avons
indiqué la nature des différentes affaires par des sommaires ; par contre, pour
les décrets et autres actes royaux nous nous sommes contentée d'un répertoire
numérique. Nous avons signalé systématiquement tous les documents figurés :
cartes, plans, dessins, etc. Si notre inventaire ne dispense donc pas de
recourir aux originaux, nous espérons qu'il permettra de n'y recourir qu'avec
succès. Nous n'avions jamais étudié le néerlandais ; nous avons tâché cependant
de donner le même traitement aux documents en cette langue et aux documents en
français ; mais nous savons bien que l'usage intensif d'un dictionnaire ne
remplace point une connaissance approfondie de la langue ; que notre
persévérance nous vaille l'indulgence des lecteurs néerlandais !
Nous souhaitons que ce travail facilite l'étude des relations franco-hollandaises
et contribue à " dépassionner " la biographie du roi Louis. Nous voulons enfin
remercier tout particulièrement M/me/ Hubert, documentaliste honoraire à la
bibliothèque des Archives nationales, qui a mis à notre service avec une
complaisance inépuisable ses connaissances en néerlandais, nos confrères des
Archives nationales Chantal de Tourtier-Bonazzi, Geneviève Étienne, Marianne
Mulon qui nous ont signalé des sources complémentaires ou aidée à identifier des
noms de lieux.
ÉTAT SOMMAIRE
. Papiers personnels de Louis Bonaparte,
roi de Hollande. Notes sur des notables hollandais. An VI-1810.AF IV 1719
. Pièces diverses concernant la mission du
comte Daru en Hollande, l'abdication du roi Louis et la réunion de la Hollande à
l'Empire. 1810.AF IV 1720
. Lettres de Lebrun à Napoléon
(1810). Notes d'agents diplomatiques de la Hollande en 1810. Pièces diverses
concernant la Hollande en 1811.AF IV 1721 et 1722
. États des recettes et dépenses de la
Hollande en 1810. 1811.AF IV 1723
. Lettres de Lebrun à Napoléon.
1811-1813.AF IV 1724 et 1725
. Lettres des officiers de la Maison du
roi au roi Louis. 1806-1810.AF IV 1726
. Lettres de divers au roi Louis.
1806-1810.AF IV 1727 et 1728
. Lettres et rapports du ministre
secrétaire d'État, des conseillers d'État au roi Louis. Lettres et rapports du
ministre des Affaires étrangères au roi. 1806-1810.AF IV 1729
. Lettres des agents diplomatiques
de la Hollande au roi Louis ou au ministre des Affaires étrangères (1806-1810).
Lettres d'agents diplomatiques étrangers en Hollande au roi ou au ministre des
Affaires étrangères (1806-1810). Lettres des ministres de Napoléon au roi
(1806-1810).AF IV 1730 à 1733
. Rapports du ministre de la Guerre
au roi Louis. 1806-1810.AF IV 1734 à 1736
. Lettres et rapports de maréchaux
et de généraux au roi Louis. 1806-1810.AF IV 1737 et 1738
. Lettres et rapports du ministre
de la Marine au roi Louis (1806-1809). Lettres et rapports de maréchaux et
amiraux au roi (1806-1810). Lettres et rapports du ministre du Commerce et des
Colonies au roi (1806-1807).AF IV 1739 et 1740
. Lettres et rapports du ministre
des Finances au roi Louis. 1806-1810.AF IV 1741 et 1742
. Lettres et rapports au roi Louis du
contrôleur général des recettes et dépenses, de la commission de liquidation et
de paiement, du directeur général du Trésor public, du directeur général de la
Dette publique, du directeur général des Douanes, du directeur des Domaines
publics, des commissaires de la caisse d'amortissement, de la Cour des comptes,
du directeur général des Postes. 1807-1810.AF IV 1743
. Lettres et rapports au roi Louis du
ministre de l'Intérieur, du Corps législatif, des landdrosts et des commissaires
généraux dans les départements, du directeur général des Sciences et Arts, du
directeur général du Waterstaat. 1806-1810.AF IV 1744
. Rapports du ministre de la Justice et de
la Police au roi Louis. 1806-1810.AF IV 1745
. Messages du roi Louis au Corps
législatif. 1806-1809.AF IV 1746
. Décrets, arrêtés, ordres et
décisions du roi Louis. 1806-1809.AF IV 1747A à 1764
. Enregistrement des décrets,
arrêtés et décisions du roi Louis. 1806-1807.AF IV 1765 à 1768
. États et tableaux divers relatifs
à l'armée hollandaise, à la garde du roi, à l'armée française en Hollande
(1806-1810). États et pièces diverses relatives à la garde et à la Maison
militaire du roi (1808-1810). Cartes de pays étrangers (1777-1803).AF IV 1769 à 1777
. Rapports, états et tableaux
divers relatifs à la Marine. 1806-1810.AF IV 1778 à 1781
. États et tableaux divers relatifs au
Trésor public. 1806-1810.AF IV 1782
. États et tableaux divers concernant les
Finances, la Dette publique, la caisse d'amortissement. 1806-1810.AF IV 1783
. Rapports, états et tableaux divers
concernant les douanes, l'Intérieur, la Justice et Police, les Affaires
étrangères, la Secrétairerie d'État, le Conseil d'État. 1807-1810.AF IV 1784-1786
. Répertoire des décrets, arrêtés et
décisions du roi Louis. 1806-1809.AF IV 1787
. Inventaire d'archives du Cabinet du roi
Louis. Pièces diverses concernant la Maison du roi. 1807-1810.AF IV 1788
. Pièces concernant le Conseil des
ministres. 1807.AF IV 1789
. Rapports du Conseil d'État au roi Louis.
1806-1810.AF IV 1790
. Traités et conventions conclues entre la
France et la République batave, puis royaume de Hollande ; pièces diverses
concernant les Affaires étrangères. An III-1810.AF IV 1791
. Rapports et pièces diverses
concernant la Guerre. 1786-1810.AF IV 1792 à 1796
. Rapports et pièces diverses
concernant la Marine et les Colonies. 1602, 1792-1810.AF IV 1797 à 1800
. Pièces diverses concernant le Commerce.
1802-1809 et s.d.AF IV 1801
. Rapports et pièces diverses
concernant les Finances et les impôts (an IV-1810 et s.d.). Papiers de
commissions financières (1808-1809).AF IV 1802 à 1804
. États de prévision des dépenses,
budget, pièces diverses relatives aux dépenses de la Hollande. 1799-1810.AF IV 1805 à 1809
. Rapports et pièces diverses
concernant la commission de liquidation et de paiement de l'arriéré, la
direction générale du Trésor public, la direction générale de la Dette publique,
la direction générale des Douanes, la caisse d'amortissement, la direction des
Domaines publics, la Cour des Comptes, la direction des Postes. 1806-1810.AF IV 1810 et 1811
. Rapports et pièces diverses
concernant l'Intérieur et les Cultes. 1797-1810 et s.d.AF IV 1812 à 1815
. Rapports et pièces diverses concernant
l'Instruction publique, les Lettres, Arts et Sciences, la Bienfaisance.
1806-1810.AF IV 1816
. Rapports et pièces diverses concernant
le Waterstaat. 1806-1810 et s.d.AF IV 1817
. Rapports et pièces diverses concernant
la Justice et Police, la noblesse. 1805-1809.AF IV 1818
. Rapports et pièces diverses concernant
les ordres royaux de Hollande. 1807-1810.AF IV 1819
. Pièces diverses, dites " mélanges
politiques ". 1806-1810 et s.d.AF IV 1820
. Opuscules manuscrits ou imprimés, pièces
diverses. XVIII/e/ siècle, 1806-1810 et s.d.AF IV 1821
. Enregistrement des lettres,
ordres du Cabinet et apostilles du roi Louis. 1806-1810.AF IV 1822 à 1827
. Enregistrement des messages et discours
du roi Louis au Corps législatif ; journaux du roi. 1806-1810.AF IV 1828
. Pièces diverses de grand format. An
XI-1809 et s.d.AF IV 1829
. Rapports du ministre des Affaires
étrangères au roi Louis ; lettres des agents diplomatiques de la Hollande au
ministre des Affaires étrangères ; pièces diverses concernant les Affaires
étrangères. 1808-1809.AF IV 1830
. Pièces diverses concernant le Personnel
politique, les notables hollandais. 1806-1810.AF IV 1831
. Analyses de lettres, rapports, requêtes
adressés au roi Louis ; journal du roi (1806-1810). Pièces étrangères aux
Archives du Cabinet (an II-1815).AF IV 1832
Cote :
AF/IV/1719-AF/IV/1832
Publication :
Archives Nationales
1984
Informations sur le producteur :
Louis (roi de Hollande ;
1778-1846)
Bonaparte
(famille)
France. Secrétairerie d'État consulaire et impériale (1799-1815)
Informations sur l'acquisition :
Historique de conservation :
Les documents figurés (dessins, cartes et plans) d'un format supérieur à celui de
leur boîte d'origine en ont été extraits pour être reconditionnés et conservés à
plat. Tous ont été numérisés.
Ressources complémentaires :
Documents figurés de la Secrétairerie d'État
(1799-1815) : inventaire détaillé des cartes, plans et dessins de la
sous-série AF/IV.
Références bibliographiques :
BIBLIOGRAPHIE
OEuvres du roi Louis, sources imprimées
BONAPARTE (Louis), 3 vol. in-8°, Paris, 1820.Documens historiques et réflexions sur le
gouvernement de la Hollande,
Mémoires, fort détaillés, de Louis sur son gouvernement en Hollande ; de nombreux
discours, pièces diverses, textes législatifs y sont insérés. Louis a publié
d'autres oeuvres essentiellement littéraires qui n'ont pas de rapport avec la
Hollande.
[GARNIER (Athanase)], Paris, Amsterdam, 1823 ; autre édition
en 1828.La cour de Hollande sous le règne de
Louis Bonaparte par un auditeur,
Mémoires d'un témoin oculaire.
VAN HOGENDORP (Dirk), Paris, La Haye, 1887, in-8°. Concernent en partie la période
1806-1810 ; intéressants sur le gouvernement et les ministres du roi Louis, D. van
Hogendorp ayant été ministre de la guerre en 1807. Assez sévères pour Louis.Mémoires... publiés par son
petit-fils,
VAN HOGENDORP (Gijsbert Karel), , publié par J. Haak, La Haye, 1981,
in-8° (Rijks Geschiedkundige Publicatiën, Kleine serie, n° 51).Journal d'Adrichem (1806-1809)
en Journal de La Haye (1810-1813)
Très intéressant journal en français du frère du ministre.
On trouvera les références à d'autres mémoires concernant plus ou moins directement
la Hollande et Louis dans l'ouvrage de Jean TULARD, , Genève, 1971, in-8°, 182 pages (voir par exemple,
les Mémoires d'Hortense et du général François Dumonceau).Bibliographie critique des mémoires sur le Consulat et l'Empire écrits ou
traduits en Français
La monumentale publication officielle de la (tomes XI à XXI pour la période 1806 à 1810) et les
compléments : A. CHUQUET, Paris, 1911, 2 vol. in-8° et Paris, 1913, in-8°, Léonce DE BROTONNE, Paris, 1898, in-8° et
Paris, 1903, 2 vol., L. LECESTRE, Paris, 1897, 2 vol. in-8°, E. PICARD et L. TUETEY,
Paris, 1912-1925, 5 vol. in-8°, sont aussi une
source de premier ordre pour l'histoire des rapports, entre le royaume de Hollande
et l'Empire et entre les deux frères.Correspondance de
Napoléon I/er/Ordres et apostilles de Napoléon
(1799-1815),Inédits
napoléoniens,Lettres inédites de Napoléon I/er/,Dernières lettres inédites de Napoléon I/er/,Lettres inédites de Napoléon
I/er/ (an VIII-1815),correspondance inédite de Napoléon I/er/ conservée aux
Archives de la Guerre,
Ouvrages divers
, Institut néerlandais de Paris, 31 janvier-1/er/
mars 1959, in-8°, 79 pages, ill.Catalogue de l'exposition " Le roi Louis-Napoléon et la
Hollande de son époque "
CAUMONT LA FORCE (Marquis de), Paris, 1907, in-8°, 378 pages.L'architrésorier Lebrun,
gouverneur de la Hollande (1810-1813),
Étude du gouvernement de Lebrun fondée en bonne partie sur les lettres de Lebrun à
Napoléon (AF IV 1721 à 1725) et les papiers privés de Lebrun.
CABINET DE LOUIS BONAPARTE, ROI DE HOLLANDE
DUBOSCQ (André), , Paris, 1911, in-8°, 404 pages.Louis Bonaparte en Hollande d'après ses
lettres (1806-1810)
Publication d'une partie des lettres contenues dans AF IV 1822 à 1827.
DU CASSE (Baron),
Paris, 1883, in-8°.Les rois frères de Napoléon I/er/,
Un chapitre sur le roi Louis (pages 86-163). En appendice (pages I-CLXVII)
publication ou brèves analyses de la correspondance du ministre des Relations
extérieures de l'Empire relative à la Hollande (1806-1810).
EYMERET (Joël), , dans 1972, n° 122, pages 25-28.L'administration napoléonienne à Java sous le
gouvernement du général Daendels (1808-1811)Revue de l'Institut Napoléon,
EYMERET (Joël), dans 1973, tome 60, n° 218, pages 27-44.L'administration napoléonienne en
Indonésie,Revue française d'histoire
d'outre-mer,
FONVILLE (Robert), Paris, s. d. [1978], in-8°,
601 pages.Un général Jacobin de la Révolution et de
l'Empire : Claude Ignace François Michaud,
Michaud a été commandant des troupes françaises en Hollande en 1805-1806.
HOMAN (G. D.), Haarlem, 1978, 222 pages.Nederland in de Napoleontische tijd,
1795-1815,
LABARRE DE RAILLICOURT (D.), Paris, s. d. [1963], in-8°, 487
pages.Louis Bonaparte (1778-1846), roi
de Hollande, frère et père d'Empereurs,
Biographie la plus récente en langue française du roi Louis, d'après des sources de
première main.
MICHMAN (Joseph), dans sous la direction de B. Blumenkranz et A. Soboul, Toulouse,
1979, pages 86-100.Les juifs des Pays-Bas et le Grand
Sanhédrin,Le Grand Sanhédrin de
Napoléon,
Publié aussi dans 1979, n° 235, pages 86-100.Annales historiques de la Révolution
française,
Leyde,
1911-1937, 10 vol. in-4° (réimpr. Amsterdam, 1974).Niew nederlandsch biografisch woordenboek,
ROCQUAIN (Félix), Paris, 1875, in-8°, 337
pages.Napoléon I/er/ et le roi Louis d'après les
documents conservés aux Archives nationales,
Édition des lettres de Napoléon à Louis et de Louis à Napoléon, du 6 juin 1806 au
1/er/ juillet 1810.
SCHAMA (Simon), , New-York, 1977, in-8°, 745 pages.Patriots and liberators. Revolution in the
Netherlands (1780-1813)
L'ouvrage le plus récent et le plus complet sur la Hollande à cette époque, d'après
les archives du Cabinet du roi Louis et des sources néerlandaises.
SMIT (E. J. Th. A.M.A.), Zutphen, 1975, in-8°, 174
pages.De oude kleefse enklaves en hun
overgang naar gelderland (1795-1817),
SPAANS-VAN DER BIJL (T.), Zaltbommel, 1967, 278 pages.Lodewijk Napoléon, Koning van
Holland...,
Biographie du roi Louis, essentiellement de seconde main.
TULARD (Jean), Paris,
1977, in-8°, 496 pages.Napoléon ou le mythe du sauveur,
Ouvrage fondamental pour ses dossiers bibliographiques ; à signaler : des références
concernant le débarquement anglais à Walcheren en 1809.
VAN DER MEIDEN (G. W.), La Haye, 1978, in-4°, 114 pages offset.Het legatiearchief turkije tot
1811,
Inventaire des papiers de F.G. van Dedem van de Gelder, ambassadeur (1807-1808), de
François et de Gaspard Testa, chargés d'affaires de Hollande à Constantinople
(1803-1810).
VAN SCHIE (H.A.J.), La Haye, 1979,
in-4°, 169 pages offset.De archieven van het comite te lande
1795-1798 en het ministerie van Oorlog, 1798-1810 (1813),
Inventaire des archives du ministère de la Guerre hollandais, avec tableau des
différents ministres.
WICHERS (L.), , Utrecht, 1892, in-8°. Ouvrage fait d'après les archives
hollandaises.De regeering van Koning Lodewijk Napoleon
(1806-1810)
Localisation physique :
Pierrefitte
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAN_IR_003829